Le voyage de Nicolas Sarkozy aux États-Unis, qui s'est conclu le 7 novembre dernier, a été l'occasion pour le Président d'afficher l'amitié franco-américaine. Et le message a été bien reçu par les parlementaires américains, qui lui ont fait un accueil chaleureux au Congrès. S'il s'agit de refuser ce que l'anti-américanisme peut avoir de primaire et de chauvin, on ne peut que s'en réjouir ; mais la question se pose de l'interprétation délicate de l'attitude d'alliés critiques que le Président cherche à définir. Alors concrètement, y a-t-il un infléchissement de la politique étrangère française à l'égard des États-Unis? On peut consulter ici une intéressante discussion à ce sujet entre Justin Vaïsse et Pierre Haski.
S. C.
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